N.B.: nous ignorons l’origine de ce texte, que nous possédons dans nos dossiers depuis de longues années. Il nous a paru utile de le mettre en ligne, car il répond à des questions souvent posées, en particulier par des fidèles qui ont récemment découvert l’Eglise. Bien entendu, certains usages peuvent varier selon les pays ou les paroisses. Le fidèle orthodoxe qui visite une autre paroisse ou un autre pays doit en tenir compte et se garder de juger des pratiques qui pourraient lui sembler inhabituelles par rapport à sa propre expérience paroissiale.
Les chrétiens orthodoxes doivent confesser en tout temps, les usages qu’ils ont reçu des saints Pères, par la Tradition, à savoir:
1. Lorsqu’on entre et on sort de l’église, on se signe trois fois avec une inclination des reins, en disant:
Seigneur, créé en moi un coeur pur,
O Dieu, sois-moi propice, pécheur,
Pardonne, Seigneur, mes péchés sans nombre.
2. Ensuite, on salue à droite et à gauche; on va à sa place, on se tient droit, et on écoute les prières, les psaumes et les chants, sans parler. On suit la prière commune, sans faire de prières particulières avec un livre. ainsi que le désapprouve l’Apôtre, lorsqu’il dit: N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns… (Héb. 10,25).
3. Les prosternations et les inclinations ne doivent pas se faire selon la fantaisie de chacun, mais selon les règles établies par les saints Apôtres et les saints Pères. Pour cela on verra le détail plus haut.
4. Les orthodoxes ne se mettent pas à genou, mais se tiennent debout. Lors des mots: Encore et encore, dits par le prêtre, on s’agenouille puis on se prosterne à terre; c’est la pratique d’une habitude occidentale que de se battre la poitrine, et n’est en aucun cas un usage orthodoxe.
Les chrétiens orthodoxes, selon les règles établies par l’Eglise, font une grande prosternation, au moment prescrit, et se relèvent tout de suite après.
5. Lorsqu’on présente au peuple rassemblé dans l’église la Croix ou le saint Evangile, une icône ou le saint Calice, tous se signent et se prosternent; mais quand on présente des cierges, on bénit avec la main, ou on encense, alors on ne se signe pas, mais on fait une inclination;cependant, pendant, la semaine de Pâques, lorsque le prêtre encense avec la croix dans la main, alors on se signe en disant: En vérité Il est ressuscité.
Ainsi on se doit de distinguer les inclinations devant les choses sacrées et celles du monde,ainsi qu’il en est de la dignité du prêtre.
6. Lorsqu’on demande la bénédiction à un prêtre ou un évêque, l’orthodoxe embrasse leur main droite, sans se signer devant eux. On n’embrasse jamais la main gauche, comme c’est l’usage chez les Juifs, mais la droite après avoir reçu la bénédiction.
7. Il n’est pas d’usage de serrer la main aux prêtres et aux évêques, mais de faire en sorte que par notre signe, de demande de bénédiction, ceux-ci comprennent que vous êtes orthodoxes et vous bénissent.